dimanche 11 septembre 2011

Ma deuxième rentrée !

Date fatidique de mes débuts en photo, le 11 septembre est cette date qui officie comme étant la date anniversaire de mon parcours annuel.
Pas de familiarité, rien d'exceptionnel, une simple envie de marquer le coup. Après tout, ce n'est qu'une fois par an et un bon prétexte pour user de quelques tournures.


Après des rencontres, des échanges, des projets et d'agréables résultats, j'entame un second cycle avec une témérité encore plus grande, des envies de projets plus ambitieux et plus déterminés, une volonté perpétuelle d'aller vers quelque chose de plus grand. 

Suite à un petit bilan, j'ai aujourd'hui conscience d'un réel potentiel photo qui subsiste, non pas seulement en moi, mais en certains contacts avec qui j'échange, avec qui je projette et ces envies qui ont maturé au fil de ces séances.


Aujourd'hui lucide quant à cet univers qu'il me semblerait juste et intelligent de nourrir, tout en alliant le monde théâtral qu'est le mien et qui m'est absolument fondamental, je sais me reconnaître dans ce que j'aime et sais faire.

Sans m'attarder, je tenais à remercier ceux qui se reconnaîtront naturellement, ceux qui ont partagé un bout de chemin pour de beaux résultats, de nombreuses personnes talentueuses que j'ai rencontré et certaines humainement extraordinaires (et ceux qui ont la grâce d'allier les deux).

Bonne vraie rentrée à nombreux d'entre vous, je joins quelques extraits photos ci-dessous.









Des séances plus alternatives, créatives, artistiques





Juste à titre d'extrait (et non-exhaustif), d'autres travaux récents ou anciens récapitulés à venir plus tard..

Crédits : Geoffrey Benoit, Marie Vosgian, Fanny Dussol, Julie Michelet, Franck Burkhalter, William Derennes, Marilyn Mugot, Malone, Justin Winz,



Musique : Tears for Fears - Head over Heels


mardi 26 juillet 2011

Par ce que les réactions posthumes sont finalement toujours assez contradictoires..

Non pas différent de l'épisode Jackson (et que d'autres victimes de ce phénomène ancestrale, tout comme Mozart à son époque), j'ai retrouvé dans les réactions liées à la mort d'Amy Winehouse, toujours ce pathétique qui engendre une prolifération d'humour noir généralisé assez douteux.. !
Par ce que visiblement, c'est tendance d'être critique et encore mieux quand c'est réducteur, je tenais à y apporter mon grain de sel. Peut-être pas en tant que fan, car là n'est pas le but et que ce n'était pas vraiment le cas. Je l'admirais et j'attendais comme beaucoup que des merveilles se passent à l'échelle de ma génération où plane un certain chaos musical..

  Crédits : Amy Winehouse - Love is a losing game

La notoriété ne rend en rien sa mort plus digne de reconnaissance. En revanche, je comprends que l'on puisse regretter la disparition d'une voix et d'un talent.

Après que ce soit les derniers attentats à Oslo ou la toxicomanie en général, je ne rendrais jamais le cas ou la mort d'Amy Winehouse plus importante que celle de n'importe qui d'autre.

Pourquoi la blâmer ? Finalement, je vois que de l'animosité envers elle et son addiction.
J'ose affirmer qu'elle a été une artiste totalement victime des méfaits de sa notoriété et je suis presque convaincue qu'elle faisait partie de ces artistes torturés dont le talent est à la fois une raison de vivre et un poids équivalent à une épée de Damoclès dont on attend fatalement que les tensions lâchent et que finalement tout s'écroule.

Une mort hors-norme est forcément contestable dès lors qu'on est une célébrité ? Je crois que c'est ici le meilleur moyen de la renvoyer à son premier état initial, celui de mortel aucunement invincible avec ses failles et chacune de ses erreurs, aussi contestables soient-elles.

Par ce que visiblement, sobre, on pourra au moins se rejoindre sur l'idée que cette fille avait du génie, j'en mets le parfait exemple :

Crédits : Amy Winehouse - Valery (Live)




mardi 5 juillet 2011

Quand l'émotion est palpable et l'affection aussi

Voilà longtemps que je ne m'étais pas attardée sur un article. Parfois quand je m'absente, c'est aussi signe que les mots n'ont pas eu assez d'espace pour être formalisés.
Ecrire, c'est aussi éprouvant. Ecrire, c'est aussi une affaire de force et de prouesses. Particulièrement ceux pour qui écrire représente un enjeu.

Et puis, il a fallu d'une petite remarque, d'une petite attention touchante de la part d'une personne que j'affectionne, qui a souligné une forme de pertinence quant à mes articles, à ma façon d'écrire que l'envie m'est quasi immédiatement réapparue en arrivant devant mon écran. Et c'est le sentiment inversé qui s'est généré, c'est l'envie de remercier certaines personnes que j'ai croisé en chemin, dans toutes mes expériences, tant photographique que théâtrale, tant humaine que sentimentale et affective.
Je ne vais pas citer de noms à tout va mais je crois, sans aucun doute, que certains se reconnaîtront par ce qu'on se le dit, par ce que la vie, c'est des chemins qui se croisent sur des projets et qui progressent sur l'humain.

Il y a la famille, il y a les amis et il y a ceux qui t'accordent du crédit. Ceux qui, initialement intéressés, sont aussi bouleversés par certaines rencontres. Quand l'humain dépasse des limites et désire outrepasser les intentions prévues au départ. Des rencontres, des amis, des partenaires, des intervenants, des passionnés, un amour.
Certains ne liront pas ce blog, car je ne l'ai pas forcément rendu aussi public que cela, ou pour d'autres raisons, mais de formaliser ces pensées en une idée, en un remerciement, ça m'émeut de vivre une vie ainsi. Et à savoir que ce n'est que le début, je suis impatiente de rencontrer l'humain bon, l'humain qui vit pour son genre, son épanouissement, son évolution constante, pour le talent, pour l'Homme et l'Art.

Je me lance dans une grande aventure aussi scabreuse qu'incroyable. J'ai ceux dont la critique aura toujours un sens, un impact, une portée pour ainsi devenir meilleure et m'améliorer, pour me grandir comme l'a si bien dit une metteur en scène qui a croisé mon chemin. Et il y aura toujours ceux dont le savoir sera une richesse, et dont la rencontre est un immense cadeau du ciel.
Si j'ai ce pouvoir de faire de mon ambition une réalité, j'aspire à le vivre avec des personnes aussi immensément géniales, ceux pour qui je porte un amour sans condition.

Crédits : Maëlle André


Crédits : Adele - Rolling in the deep

mercredi 22 juin 2011

Annonces pour projets

A défaut de poster continuellement mes diverses recherches pour des projets, collaborations ou autre, je pense passer par l'intermédiaire du blog pour au moins les regrouper en un article.

ANNONCE A : Shooting "Reptiles"

Recherche pour projet avec des reptiles à former une équipe pour un shoot studio et/ou extérieur.
Intervenants idéalement souhaités : PHOTOGRAPHE - COIFFEUR - MAQUILLEUR - STYLISTE
Des idées et supports à l'appui pour alimenter la thématique du shooting.

PS : Evidemment, si je me permets de proposer ce projet, c'est que j'ai déjà accès aux serpents et que la présence d'un dompteur est assurée.

ANNONCE B : Shooting "Couvent"

Accès à un sublime (ancien) couvent possédant une très belle cour et jardin pour shooting. Lieu visitée, un charme fou. Tout est d'origine ! De quoi capter des images originales et uniques.
Intervenants idéalement souhaités : PHOTOGRAPHE - COIFFEUR - MAQUILLEUR - STYLISTE

Limite d'accès le 5 juillet 2011

J'en ai d'autres en tête, j'attends d'élaborer un peu mieux l'idée et je la soumettrais comme ici. Qui plus est, j'ai peut-être 2/3 autres plans à confirmer.

N'hésitez pas à me contact en indiquant la lettre de l'annonce (A, B, etc.) et/ou le titre, votre intervention dans le shooting, un lien vers votre travail ainsi qu'à me demander de plus amples détails, si vous le souhaitez.


Crédits : Aaliyah - We need a resolution



dimanche 17 avril 2011

Quand une musique enjolive un vilain dimanche..

On connait tous cette réplique autour du dimanche, source de morosité, de mélancolie ou du sentiment incontrôlable d’un malaise qui pèse comme au dessus nous. 
Ca me fait vivement penser à un spleen de Baudelaire :

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle


Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Crédits : Jeremy Dewez

Appelé vulgairement « le blues du dimanche », visiblement seul et uniquement moyen assez niais proposé pour qualifier ce sentiment, j’ai personnellement cru, jusqu’à mon adolescence, que j’étais la seule à vivre ce genre d'épisode.

J’ai nécessairement pensé à faire des corrélations, essayé d’en chercher l’origine, tenté de voir si la conscience permettait d’alléger ce sentiment - même si cet article n'a pas la prétention d'amener une quelconque réponse, je parle seulement de mon propre questionnement et de ce constat. 

Je crois qu’en grandissant, ça s’apaise et on relativise. Le sentiment persiste et il persistera toute une vie, car les dimanches sont infinis mais que finalement, on y trouve du beau dans tout ça. En tout cas, personnellement, j’y trouve du beau car c’est tout simplement humain de désapprécié la vision d’une fin et d’appréhender un renouveau. Que dans ce type de réalité, ce qu’il y a de bon à constater, c’est de réaliser de la vulnérabilité des êtres que nous sommes et des fluctuations que génèrent notre vision du temps ; le rapport au passé, au présent, au futur, à ce que Heidegger appelait l’ekstase. C’est l’être dans le monde, l’expression du Dasein.

Crédits : Chet Baker - The thrill is gone


mercredi 13 avril 2011

Je suis le prochain de mon prochain

Le climat actuel de ma vie m’invite à me poser de nombreuses questions.
Des questionnements sur moi, mais aussi sur autrui. Sur moi, par rapport à autrui, et autrui par rapport à moi. Sur ma place dans l’espèce et la place que j’accorde à l’autre à notre espèce. A tout cet espace dont nous disposons et toute cette matérialité malléable dont nous avons accès, soit à tout ce que la nature et la technicité de notre genre nous permet de faire et d’aboutir.

J’ai longtemps eu cette question du quietisme, concept que j’ai retrouvé en philosophie  – pour le moment, uniquement chez Sartre, dans tout son Œuvre existentialiste – comme étant cette tendance à anéantir toute la portée d’un acte que nous pourrions commettre au profit d’une action collective qui aurait un impact universel. C'est une façon de minimiser la considération de cet acte et de son incidence dans le monde.

Le sens littéral et doctrinal (concept non sartrien) veut que ce soit une « Doctrine de quelques théologiens mystiques dont le principe est qu'il faut s'anéantir soi-même pour s'unir à Dieu, se tenir dans un état de contemplation passive, et regarder comme indifférent tout ce qui peut nous arriver dans cet état  »
Mais non sans loin de cette doctrine initial, l’idée existentialiste veut ici anéantir le plus grand fléau du genre, la passivité de l’homme dans l’action. Dans sa propre action, mais aussi comme action inscrite dans la chaîne causale des effets de notre monde – de par les besoins de la collectivité, à savoir agir dans le bien de l’intérêt général.
Ici, c’est la sage volonté de croire en ce que notre unique et singulière action est un bien universel et que sa portée est réellement efficiente. Lire ici Sartre disant : « Le quiétisme, c'est l'attitude des gens qui disent : les autres peuvent faire ce que je ne peux pas faire »

Je ne me souviens plus de l’exemple de Sartre – quoique ses exemples ait toujours été très pertinents et irréprochables, un homme toujours très pragmatique – mais je pourrais le formuler de la façon suivante :

Supposons le cas du don du sang, nécessitant des contributions et dons nationaux pour alors subvenir à des besoins, des soins quand des transfusions ou autre sont nécessaires. Dans la volonté de cette action, il est évidemment demandé que sur la base du volontariat, les personnes désirent délibérément donner une contribution.
Souvent les personnes empathiques ou se sentant concernées agissent mais dans le cas échéant où l’implication ou le vécu est minime, la personne considérera que sa donation n’a pas réellement d’incidence étant donné que tant d’autres personnes agissent. Or, si cette tendance à pensée de la sorte était générale, croyez bien que l’action de façon collective serait – non pas anéantie dans ce cas précis - mais ralentie ou altérée.

Ce concept du quietisme m’a longtemps trotté à l’esprit et m’a souvent poussé à agir en considérant que petit individu que je suis dans le monde, j’avais cette voix qui faisait la différence si tout le monde le pensait comme moi – comme dans le rapport au vote, par exemple. C’est une façon de sortir de l’individualisme et d’en trouver les bienfaits ailleurs.

Tout comme, à titre d’autre exemple, le suivant :

Si seulement cette personne qui passait derrière moi m’avait prévenu que je venais de perdre mon portefeuille, je ne serai pas dans l’embarras de devoir procéder à nouveau aux démarches administratives contraignantes. Or si, dans l’hypothèse j’avais été ce fameux passant remarquant la perte du portefeuille de la demoiselle et que je lui avais signalé, je ne serai pas en train de subir, moi personne ayant perdu le portefeuille, les conséquences de la malveillance ou négligence d’une personne.
Ce serait donc la capacité de se transférer à la place de l’autre dans une action, afin de réaliser (comprendre ici « prendre conscience ») des bienfaits de notre action et de ses répercussions. Et si cette action se répand, elle génère des comportements positifs.
Nous sommes dans le schéma type de l'éthique de réciprocité, règle morale fondatrice d'une certaine harmonie et pacificité universelle.

C’est donc accorder à soi, comme à l’autre un crédit essentiel à son action et c’est ainsi une manière de reconsidérer la masse, ce rapport à la collectivité qui est véritablement constituée de l’unicité de chacune de nos âmes et consciences qui s'auto-soutiennent.


Crédits : R.E.M - Loosing my religion

dimanche 27 mars 2011

Déménagement et officialisation

Après longue réflexion, j'ai pleinement décidé d'interrompre le précédent blog pour des raisons esthétiques mais aussi à cause de la mauvaise restitution de la qualité et de l'authenticité des images.

C'est avec grand regret que je vais abandonner ce qui m'a servi de tremplin mais je ne me vois absolument pas laisser, sans scrupule, mes quelques articles qui officiaient là-bas. En cela, j'ai décidé de les restituer un à un ici, tout en y mentionnant la date d'origine à laquelle je les avais postés.

Je ne vais sans doute pas le faire d'une seule traite, mais plutôt par cohérence ou dynamisme.

Au plaisir de restituer la nostalgie du précédent blog et de pouvoir enchaîner sur cet élan qui s'agite en moi,

Lou

Pour ne pas altérer ni modifier les bonnes vieilles habitudes, je continue à poster des musiques à chaque fin d'articles. Pour celui-ci, j'y mets un morceau que j'affectionne très particulièrement.


Crédits : Gnarls Barkley - Going On